AURELIE & VERIOCA

 

Aurélie & Verioca

Passions brésiliennes

C’est sous le signe du Brésil que se rencontrent Aurélie et Verioca, au tout début des années 2000.
Leur complicité va les conduire à développer une écriture « à quatre mains »,
autour de la guitare de Verioca, des textes d’Aurélie et de leurs deux voix.
« Uatu », leur nouvel album, constitue le troisième jalon de cette aventure musicale.

 Album UATU

 


Roland Dyens


Aurélie, « apprentie chanteuse », et Verioca, guitariste déjà férue de musique brésilienne, se rencontrent lors d’un stage, en 2001. Le parcours de cette dernière est marqué par l’apprentissage classique et sa découverte de Roland Dyens, dont elle devient l’élève. « Après un premier stage avec lui en 1981, il m’a acceptée parmi ses élèves en cours particulier… Je partais tous les lundis à 6h du matin depuis Clermont-Ferrand… C’est incroyable d’avoir eu ce privilège-là, c’est sûr ».


Septième corde


Adolescente, Aurélie écoute ses premiers disques de bossa nova. « Je ne faisais pas carrière du tout », précise-t-elle, pour parler de sa rencontre avec Verioca, dont la guitare la séduit cependant très vite. « J’étais fan de ce qu’elle faisait. » (Au point que le premier album de celle-ci devienne son « disque de chevet »). Ce premier disque, « avec cette identité et des compos, avec de la guitare et des onomatopées, c’est presque le début d’une espèce de concept, explique Verioca. Vero mélangé avec carioca ! La voix, je l’utilise comme si c’était une septième corde mélodique. » Cette voix instrumentale, « qui se transforme à souhait selon les besoins » compte pour beaucoup dans la couleur spécifique du duo, échappant par là, aussi bien dans le processus de création que dans l’interprétation, au simple « chant accompagné ». S’y ajoute, de surcroît, tout un travail autour des percussions (jouées ou suggérées) que la guitariste incorpore judicieusement à son univers musical. « C’est comme si elles étaient plusieurs… mais c’est plus léger dans la malle ! », plaisante Aurélie.


Guinga


S’il fallait identifier un « déclencheur » qui marquerait la naissance de leur collaboration, c’est incontestablement au compositeur Guinga, figure légendaire de la musique brésilienne, qu’en reviendrait le privilège. « Il y a dix ans, on s’est retrouvées autour de la passion pour ce compositeur », avoue Aurélie. Deux ans plus tard, elle décide de « mettre en paroles » des musiques de Verioca. « Je me suis laissée porter par ce que demandait sa musique. C’est une musique très expressive, remplie d’émotion. (…) Je déroule le fil. Au départ, ce sont ses onomatopées qui me donnent envie de poser le texte… Ça raconte déjà une histoire ! La musique a un ADN et j’extrais ce qu’elle a déjà en germe. Enfin j’essaie ! »


Sans fil


Tout est bon et propre à être « recyclé » pour servir l’intention : cordes à vide (tellement importantes dans le cas de la musique brésilienne pour guitare), capodastre (utilisé parfois de de façon non « conventionnelle »), rythmes africains, réminiscences de kora ou de harpe celtique… motivés et sublimés par le fonctionnement très « organique » du duo. « Avec une guitare, sans effets, il se passe des choses différentes… », reprend Verioca. Notamment avec celle que lui a fabriquée Martine Montassier dès 1992, qui l’accompagne désormais tout le temps. Sur scène, le duo ne se contente pas de dérouler un « tour de chant », le nouveau spectacle bénéficiant d’une mise en lumière et d’une mise en scène des chansons. Pour plus de proximité et d’interactions, les duettistes ont également décidé de se débarrasser de leurs « câbles » (qui souvent entravent la fluidité des échanges). « Nous sommes sans fil », conclut Aurélie.


En concert le 14 mai au Café de la Danse (Paris)


Aurelie_Verioca_Affiche

 

Site : www.aurelieverioca.com

Réservations : www.weezevent.com/aurelie-verioca-sortie-d-album-uatu

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